Un rapport adressé à Monsieur le Préfet par le 2e bureau de la 2e Division sur l’arrestation des filles publiques et parvenir à la Police Municipale, mérite quelques observations.
A report addressed to the prefect of police from the 2nd bureau of the 2nd division on the arrests of Filles Publiques (street walkers)…
TRANSCRIPTION:
Un rapport adressé à Monsieur le Préfet par le 2e bureau de la 2e Division sur l’arrestation des filles publiques et parvenir à la Police Municipale, mérite quelques observations.
1. D'après ce rapport, le service de la répression de la prostitution se fesait bien autrefois lorsque le 2e bureau en était chargé, et il se ferait mal aujourd’hui par la police Municipale
2. Les arrestation étaient régulières autrefois, elles étaient faites avec intelligence et discernement, et elles ne le seraient plus
3. Les prostituées, loin de diminuer sur la vie publique, l'envahiraient maintenant avec plus d'effronterie.
4. Le chiffre des femmes arrêtées, loin d'augmenter aurait diminué depuis que ce service a changé de main, et un donne pour preuve qu'en Mai, dernier mois de l'exercice de la brigade de répression, il y a eu 368 femmes d'arrêtée (et non pas 390 ainsi que l'avance le rapport) tend qu'en Juin et Juillet il n'y en a eu que 338 et 380.
A ces quatre ??? ??? par le 2e bureau avec un peu de légèreté, la Police Municipal répond.
1. Que di le service était...
2. Si les arrestation étaient faites généralement une régularité et intelligence autrefois, elle le sont encore aujourd'hui attendu que les mêmes agents de la Police Municipale qui fesaient les 4/5 de l'ouvrage, font seulement aujourd'hui un cinquième de plus et que cette légère augmentation dont le travail ne peut pas apporter dans la régularité du service une si grande différence.
3. Les prostituées envahissent moins aujourd'hui que par le passé la voie publique, MM, les Commissaires qui, en général, aiment à signaler les abus, annoncent au contraire amélioration sous ce rapport. Il y eu un moment de relâche sur ce chapitre, mais il a été provoqué par la 2e Division.
4. ???, le chapitre des femmes arrêtées Depuis que la Police Municipale fair ce service, serait moins élevé que lorsque la 2e division eu était chargé. On ??? d'après cette ??? que toutes les filles qui étaient arrêtées autrefois, l'étaient par la Brigade de répression; le tableau ci dessous, copié d'après les états d'arrestations authentiques, ??? ??? pas en faveur de la bonne foi du rédacteur de la note à laquelle il est répondu; il est bon d'observer d'abord, que le mois de Mai dernier choisi comme terme de comparaison est le plus élevé de tous les mois précédente. So le rédacteur eut choisi un autre mois, ou s'il eut pris un terme moyens il aurait trouvé que les arrestations des mois de Juin et Juillet avaient surpassé celles des mois précédente.
See Table On Bottom of Page 2
Il resulte de l'Etat ci dessus que la Police Municipale en 1829 en 1830 comme en en 1834, fesait l'ouvrage et le service de la brigade de répression et que des lore elle et ??? être jugée inutile.
Un mot sur le peu de discernement que les agents actuels mettraient dans leurs opérations, sur le doute qu'on a l'air de faire peser sur la véracité de leurs rapporte et sur les moyen illicites qu'ils emploieraient pour prendre ces filles provoquant à la débauche
Après avoir lu ces reproches ou croirait vraiment que ce rapport ??? d'un autre bureau que de celui qui journellement fait à la Police Municipale les injonctions les plus claires et les plus formelles, injonctions qui ne lui laissent pas la possibilité de se trouper, ni la ??? de provoquer les filles pour les arrêter
La plupart des notes remise à la Police Municipale notamment celles pour les dates du
2 Juillet 1831
6. ??
11. ??
18. ??
31 ??
9 Aout 1931
???ainsi ???
La 1e: ,, Ou se plaint du grand nombre de prostituées qui force,, les soirs de répandent dans les rues du petit lois ???, des ??? et ,, autres rues voisines 10e,
,, Le chef de la 2e Division prie loi collègue Chef de la Police Municipale,, de faire surveiller les...
Le Chef de la Police Municipale
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8/20/1821
Natalie Rauchle, Rachel Mead
jpeg
French
Activism Against Using Condoms as Evidence
Condoms that were passed around for activist purposes. Arguing against the use of condoms for prosecutory evidence in New York City.
Tran, Alivin
7/24/2012
Isaac Seessel
<a title="KQED" href="http://ww2.kqed.org/stateofhealth/2012/07/24/carrying-condoms-brings-arrest-risk-for-sex-workers/">KQED</a>
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J’ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre en date de ce jour concernant les nommées Prevost Marie et Liesse Marie Catherine Genevieve, filles publiques, arrêtées le 23 9<sup>bre</sup> dernier et contre lesquelles vous avez prononcé la punition de un mois pour le scandale public qu’elles avaient occasionné par leur résistance.
Mr. Prefect, I’m honored to acknowledge the receipt of your letter dated today concerning those named Prevost Marie and Liesse Marie Catherine Genevieve, street girls (filles publiques), arrested the 23rd of November, against whom you have pronounced the punishment of one month for the public scandal that they have brought about by their resistance.
police regulation for public "street girls" in Paris
Transcription: <br /><br />1<sup>ere</sup> Division <br />2<sup>eme</sup> Bureau <br />Moeurs <br />Paris ce 8 X<sup>bre</sup> 1840 <br />Monsieur le Préfet, J’ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre en date de ce jour concernant les nommées Prevost Marie et Liesse Marie Catherine Genevieve, filles publiques, arrêtées le 23 9<sup>bre</sup> dernier et contre lesquelles vous avez prononcé la punition de un mois pour le scandale public qu’elles avaient occasionné par leur résistance.<br />Votre lettre, Monsieur le Préfet qui dans tout son contenu confirme le détail de faits et circonstances qui ont amené l’arrestation de ces prostituées et qui indique des instructions dans l’esprit desquelles j’ai opéré, se termine ainsi : je vous recommande, Monsieur, de vous conformer à l’avenir aux observations que cette lettre renferme.<br />Je suis heureux, Monsieur le Préfet, de n’avoir pas agi autrement que vous l’indiquez, les filles Prevost et Liesse ont été arrêtées 1° parce que journellement elles stationnent sur la voie publique, parcourant seulement quelques mètres de distance en allées et venues, espèce de stationnement bien défini dans une de vos circulaires relatives à la liberté de la circulation et qui quand il s’agit de filles publiques a plus d’inconvénients que celui à poste fixe puisqu’il établit un contact et un coudoyement [sic] forcés entre des femmes de mauvaise vie et des femmes honnêtes 2° parce qu’elles se livraient à des provocations à la débauche, par des gestes indécents et par des propos grossiers et obscènes, et 3° parce qu’elles établissaient, sans permission aucune, une maison de débauche où se réunissaient plusieurs femmes.<br />La circulaire du 20 février 1828 qui contient des mesures si sages sur les limites de la prostitution a reçu de vous, Monsieur le Préfet une nouvelle sanction par l’énergie des ordres que vous avez plusieurs fois renouvelés. La prostitution doit être refoulée dans les antres où elle se réfugie, elle ne doit pas venir effrontément s’étaler au grand jour, sur la voie publique, provoquant l’immoralité et blessant la pudeur, qui les ténèbres la recouvrent et la cachent, qui ceux ci seule la connaissent qui se sentent attirés vers elle par les besoins impudiques d’une imagination débauchée, qui ceux là ne puissent être forcés de se trouver en contact avec elle qui éprouverez du dégout [sic] à une dégradation si malheureuse et si affligeante de l’humanité.<br />Je me conformerai exactement, Monsieur le Préfet, à toutes ces instructions qui protègent la morale publique. Elles tolèrent bien certain mal qu’elles ne peuvent empêcher mais elles s<span><span>évi</span></span>ssent contre tous actes qui attentent trop publiquement et trop visiblement aux bonnes mœurs et à la pudeur. <br />J’ai bien l’honneur d’être, Monsieur le Préfet. <br />Votre très humble serviteur <br />Le commissaire de police <br />quartier de l’hôtel de ville <br />[signature]
Translation: <br /><br />1<sup>st</sup> Division <br />2<sup>nd</sup> Bureau <br />Vice <br />Paris, this the 8<sup>th</sup> of December, 1840 <br />Mr. Prefect, I’m honored to acknowledge the receipt of your letter dated today concerning those named Prevost Marie and Liesse Marie Catherine Genevieve, street girls (<em>filles publiques</em>), arrested the 23<sup>rd</sup> of November, against whom you have pronounced the punishment of one month for the public scandal that they have brought about by their resistance. <br />Your letter, Mr. Prefect, which in all its contents confirms the detail of facts and circumstances which brought about the arrests of these prostitutes and which indicates the instructions, the spirit of which I executed, terminates thus: I recommend, sir, that you comply in the future to the observations that this letter contains. <br />I am happy, Mr. Prefect, not to have acted differently than you indicated. The girls Prevost and Liesse were arrested: 1<sup>st</sup> because they stood on the public road every day, browsing only a few meters from people coming and going, a variety of loitering well defined in one of your memoranda on the freedom of movement, and when it’s a question of street women there are more inconveniences than someone at a fixed place since it establishes contact and a strong interaction between women of ill repute and honest women; 2<sup>nd</sup> because they engage in provocations of debauchery, by indecent gestures and by rude and obscene remarks; and 3<sup>rd</sup> because they established, without anyone’s permission, a house of debauchery where many women gathered together.<br />The memorandum of February 20, 1828 which includes very wise measures about the limits of prostitution has gained at your hands, Mr. Prefect, new approval through the power of orders that you have renewed many times. Prostitution must be repelled from the lairs where it takes refuge, it must not come sprawling shamelessly out in broad daylight, on the public street, provoking immorality and injuring modesty, which darkness covers and conceals, which these here alone know who are attracted to it by the impure needs of an immoral imagination, which those there can’t be forced to find themselves in contact with it, who will be disgusted by so miserable a degradation so grievous to humanity.<br />I will comply exactly, Mr. Prefect, with all of the instructions which protect public virtue. They tolerate some evil that they cannot prevent, but they crack down on (<em>s</em><span><span><em>évissent contre</em>)</span></span> all acts which too publicly and too visibly affront public decency and modesty.<br />It is an honor, Mr. Prefect, <br />Your very humble servant, <br />The police chief, <br />district of city hall <br />[signature]
Le commissaire de police, quartier de l'hôtel de ville
<a href="https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Nous-connaitre/Services-et-missions/Service-de-la-memoire-et-des-affaires-culturelles/Les-archives-de-la-prefecture-de-police" target="_blank">Les Archives de la Préfecture de Police</a>
12/08/1840
Greggor Mattson. Bryn Weiler edited title. Transcription by Rosie Kerwin, edited by Bryn Weiler, Peri Leavitt, Libby Murphy, and Rachel Mead. Translation by Rosie Kerwin and Rachel Mead.
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French
Handwritten letter to the Prefect
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