Rapport hebdomadaire, Monsieur le Préfet, Enhardi par la permission que vous nous avez donnée de présenter dans nos rapports les observations que nous suggereraient [sic…] les remarques que nos observations journalieres [sic…] nous mettent à même de faire pour les améliorations désirables à apporter dans la repression [sic…] des vices qui sont plus ou moins sensibles dans tel ou tel quartier, je prendrai la liberté de vous en soumettre quelques unes sur une partie importante pour la police, qui n’excite nulle part d’aussi vives reclamations [sic…] que dans mon quartier, sur les filles publiques :

Title

Rapport hebdomadaire, Monsieur le Préfet, Enhardi par la permission que vous nous avez donnée de présenter dans nos rapports les observations que nous suggereraient [sic…] les remarques que nos observations journalieres [sic…] nous mettent à même de faire pour les améliorations désirables à apporter dans la repression [sic…] des vices qui sont plus ou moins sensibles dans tel ou tel quartier, je prendrai la liberté de vous en soumettre quelques unes sur une partie importante pour la police, qui n’excite nulle part d’aussi vives reclamations [sic…] que dans mon quartier, sur les filles publiques :

Subject

Weekly report, Mr. Prefect, Emboldened by the permission, which you have given us to present in our accounts our daily observations, placed directly to work for the desirable improvements to bring to the repression of vices which seems more or less sensible in this or that neighborhood, I will take the liberty to submit to you certain persons in an important area of the police, who do not interest themselves one bit in the complaints of my neighborhood, on the subject of prostitutes:

Description

Full French Text: Enhardi par la permission que vous nous avez donnée de présenter dans nos rapports les observations que nous suggéreraient les remarques que nos observations journalières nous mettent à même de faire pour les améliorations désirables à apporter dans la répression des vices qui sous plus ou moins sensibles dans tel ou tel quartier, je prendrai la liberté de vous en soumettre quelques unes sur une partie importante pour la police, qui n’excite nulle part d’aussi vives réclamations que dans mon quartier, sur les filles publiques : Quoique l’expérience paraisse avoir malheureusement prouvé que dans une ville comme Paris la prostitution est un mal dans la répression totale – pourrait amener de Graves désordres, on n’en a pas moins senti à toutes les époques la nécessité d’y mettre un frein, et sur tous d’assujettir à des mesures sévères de police la classe honteuse qui s’y livre ; depuis, que vous êtes à la tête de l’administration, Monsieur le Préfet, sans doute il y a eu de Grandes améliorations, mais il reste encore Beaucoup à faire : Il semble d’abord que les premiers et Constants efforts de l’autorité devraient tendre à diminuer le nombre des prostituées, en augmentant les difficultés qui doivent exister ; soit pour leur réception dans les maisons tolérées, soit pour leur inscription au Bureau à ce destiné ; on inscris une fille à 18 ans !! ne semble t’il pas extraordinaire, qu’une fille qui ne peut se soustraire à l’action de l’autorité paternelle, et quitter sa maison sans permission avant sa majorité qui est de 21 ans (art. 372 et 374 de Code Civil) qui pour motif légitime peut être enfermée à sa demande, puis se prostituer à 18 ? Ensuite, quelle précaution prend-t-on pour détourner de cette route empoisonnée la malheureuse qui s’y présente ? Combien ne s’y enfonceraient pas si à l’entrée elle trouvaient des conseils, des consolations contre une première faute ; une fille ne devrais être inscrite qu’après avoir senti quelques moyens de la sauver ; le point n’est ici qu’indiqué et pourrais facilement se développer avec le mode d’admission à l’inscription ; je ne parle pas non plus de ces maisons élevées autre fois par une religieuse philanthropie et comme sous le nom de Maisons de filles pénitentes, qui dérobaient souvent au vice des malheureuses, qu’une première faute y avait jeté ses qui trouvaient ce que l’on ne trouve pas aujourd’hui, le moyen de faire son pas rétrogrades ; plus tard, il s’informera ; sous nos rois réparateurs, nous n’en pouvons douter ; occupons nous du vice qui existe dans toute sa difformité, et qui appelle une prompte répression. Aura ce qui existe si, ce qui n’est pas prouvé, les règlements concernant les maisons de prostitution, sous tous ce que l’on a pu trouver de moins mal, il faudrait au moins qu’ils fussent exécutés : D’abord, les filles publiques ne doivent pas se montrer le jour, et le soir une ou deux au plus peuvent être devant chaque porte d’une maison de prostitution. Sur le premier point, et je ne parle ici que de mon quartier, j’affirmerai qu’il y a chaque jour et continuellement des filles qui, avec une mise et des manières qui décevant leur intentions et profession, se promènent de la rue des Bous XXXX à la Barriere des sergents, stationnent dans le Cloître St. Honoré dans les passages ; il y en a, en autre, tous autour de la rue de Virâmes, qui en plein jour, appellent les passants, il faudrait absolument enlever toute prostituée qui les jours servis dans la rue avec des intentions non équivoques, si on ne peut les empêcher de sortir le jour, si dans nos mœurs actuelles on ne peut faire revivre les anciennes ordonnances qui leur assignait un costume particulier, on peut exiger que leur mise soit décente et, avec fort raison sévir contre la fille qui provoque ouvertement. Pour le soir, si une enseigne nécessaire, une seule suffit, et il n’est pas besoin savoir sous pied toutes les prostituées de la maison qui avec une mise et des propos dégoûtants, insultent a la décence, effrayent les mères de famille, et provoquent non seulement a la débauche, mais encoure au tumulte, et il n’est pas de soir qu’il n’y ait dispute et voie de faire au au l'étroite St. Honore, sous les rues Dupelican, de Gravelle, du Chaitre, Pierre Lescot, de la Bibliothèque, de Viennes, de plus des sept huitaines des querelles qui aiment les arrestations sont causées par les filles qui sont sous la voie publique, je peut en fournir une preuve bien récente, dont j’ai parle dans mon rapport hier a l’excursion de la messe de minuit; était charge de rondes extérieures, pour le ministre de l'Ordre, j’ai commence par faire rentrer toutes les filles qui étaient sous leurs portes, eh bien, chaque jour j’ai trouve quelque personnes arrêtes dans mes portes, et dans la nuit en question, ou il y avait dix fois plus de monde dans les rues, pas une rixe n’a eu lieu, pas une arrestation n’a été faite.   Ensuite, il faudrait encore forcer la fille qui sert enseigner a la porte d’une maison de prostitution, a se tenir sous la porte et non la laisser promener; j’ai entendu dire quelques fois, que si ne mettais qu’une fille a une porte et qu’elle ne peut bouger, ce serait comme si il n’y en avait pas; et le beau mal qu’il y aurait quand on arriveras a ce résultats. Plus cette classe s'accroît; plus l’on doit s’appliquer a trouver des moyens pour les éliminer, on ne peux s'intéresse assez a leurs affaires, pour leurs facilites les moyens d’arriver au succès, on serait tante de croire, qu’il en est de l’accroissement des filles comme de l’accroissement d’une population qui demande des facilites en proportion pour le développement  de son industrie; force encouragement pour le bien, force entraves pour le ma, quoiqu’il en soit, il est certain que le jour les marchands de la rue St. Honore, depuis la rue de Bonne (Enface?), jusqu'à celle de sous souffrent considérablement de la présence de ces filles qui promènent et stationnent devant leur porte, dont elles défendent a tout femme honnête, trop heureux, si pas suite de leurs querelles, avec les mauvais sujets que leur présence attire, les carrée de vitres de leurs boutiques ne sont pas cassées. Je crois donc, Monsieur le Préfet, qu’il y a une urgence a revoir cette article des règlements concernant les prostituées, et qu’on ne pourra jamais s'opposer pour de bonnes raisons a l'injonction qui devrait leur être faite de ne rester qu'une ou deux en dehors de la maison qu’il le contient, et a ne jamais s'écarter du seuil de leur porte. Ensuite, je n’ai encore pu comprendre pourquoi une maîtresse de maison de prostitution, une fille publique, n'était pas tenue a prendre un registre, elles longent en secret, comme un logeur, un simple particulier est civilement responsable de torts qui peut causer un individu qui aurai coucher chez lui une seule nuit, s’il ne la pas inscrit sous un registre, ou s’il n’en a pas fait la déclaration? et une femme qui chaque nuit reçoit chez elle le plus souviens , tout ce que la société a de plus dangereux al le privilège se les soustraire a l’action de l'autorité, a la surveillance, de la police!! en principe, une prostituée devrait laisser passe la nuit chez elle a aucun étranger, la meilleur moyens d’y parvenir ce serait de les forcer a avoir un registre se s’y inscrire tout individu qui y voudrais coucher, l’infraction a cette obligation devrait être suivie d’une torde correction administrative. Le moment est arrive, Monsieur le Préfet, ou le tranquille dont nous _______ va vous permettre de réaliser le voeu que vous avez si souvent former, de revoir et améliorer toutes les branches de votre administration; la révision du règlement concernant les prostituées est nécessite par leur accroissement et leurs désordres, elle est réclame hautement pas tous les gens honnêtes qui attendent ____ administrative tel que _____. Je suis avec respect Monsieur le Préfet.

Full English Translation: Emboldened by the permission, which you have given us, to present in our accounts our daily observations, placed directly to work for the desirable improvements to bring to the repression of vices which seems more or less sensible in this or that neighborhood, I will take the liberty to submit to you certain persons in an important area of the police, who do not interest themselves one bit in the complaints of my neighborhood, on the subject of prostitutes: Although the idle experience has unfortunately proven that, in a city such as Paris, prostitution is an evil within total repression – it could bring serious disorder: never before has there been this necessity to put on the brakes, and to subject the shameful, indulgent class to severe police actions. And so since you have been at the head of the administration, Monsieur le Préfet, without a doubt there have been vast improvements, but there still remains much to do. Firstly, it seems that the first and continual efforts of the authorities must be to attempt to reduce the number of prostitutes, in augmenting the difficulties that must exist; either for their reception into the brothels, or for their registration at the police station. For this, one registers a girl of only 18!! Does it not seem absurd that a girl who, under paternal authority, cannot leave her house without permission before the age of 21 (Civil Codes 372 and 374), and who for good reasons may be confined at her father’s request, can become a prostitute at age 18? Then, what precaution should one take to divert the poisoned route which unfortunately presents itself? How many would not fall, if at the entrance they found advice against this first mistake? A girl must only be registered after several attempts to save her; this is the point, and could easily develop with the method of admission to the registry. I do not speak any more of these once elevated by a religious philanthropy, like the houses of penitent women, who often hid their unfortunate vices in a way that is not often seen today. That is a way to take a step back; doubtless the leadership inquires much later. We occupy ourselves with the vice that exists in all its deformity, and which calls for an immediate repression. On the subject of these untested regulations concerning brothels, one must find which is least detrimental, and it must be carried out. First, prostitutes must not show themselves during the day, and at night no more than one or two may be in front of each door of a brothel. On this first point, and I do not speak now of my own neighborhood, I will affirm that there is continually each day girls who, with manners that reveal their intentions and profession, walk down rue de Bous to the barrier of sergeants stationed in the halls of the Cloister of St. Honoré. They also stroll around rue de Viarmer and, in broad daylight, call out to the passers by. It is absolutely necessary to remove each prostitute who works in the street during the day with dubious intentions. If one cannot prevent prostitutes from going out in the daytime, if in our current morals one cannot revive the old ordinances that assign them a particular uniform, one could require that their appearance be decent and, with good reason, crack down on the girls who overtly solicit. For nights, only one girl should be put up by the door, one will suffice, and so it is not necessary to see all the prostitutes of the house in question with their egos, disgusting propositions, insult to decency, frightening mothers and families, and provoking not only debauchery but even more chaos, and it is agreed upon in many areas that more than 7/8ths of brawls that end in arrest are caused by these girls than are out of view from the public eye. I can even come up with a recent example where, on my way to midnight mass, I started making all the girls (prostitutes) that were by their doors come in with me, because I can always find these girls by my door. In the night in question, there were ten times as many people on the street, but without the girls, not one brawl was started and not one arrest was made. Next, we would have to force this girl by the door to not wander off and stay in place. I have heard on several occasions that having one girl by the door of the house, if she can’t move, it is almost as if the brothel does not exist/ is less noticeable. How great will things be when we can arrive at this result? The more this class (prostitutes) grows, the more we need to look for the means to eliminate them. We cannot interest ourselves enough in their affairs and the ease of their means of achieving success. We would be tempted to think that there is a growth in demand of these girls in proportion with the growth of a population which demands amenities with the growth of industry. We need to encourage the good and hinder the bad. Be that as it may, the merchants of rue de St. Honore, from la Rue de (name?), and everyone in between has suffered considerably due to these prostitutes who wander around and station themselves at their doorsteps, where they dishonor all honest women, are too happy, bicker, and are with nasty subjects that their presence attracts. So I think, Monsieur le Prefet, that it is urgent that you review the rules and regulations concerning prostitutes, and that there are many good reasons to establish a rule that would only allow one or two women by the doors and who are never able to leave the doorstep. Next, I have not yet been able to understand why the head of these houses are not required to register/ go on the record. The secretly lodge girls and act like a landlord, and they are prostitutes as well, so they should have to be held responsible for the actions of the damage that can be inflicted upon anyone wfho sleeps with anyone in the house. Why should a woman who allows the dangers of society into her home not be kept track of also be allowed the privilege to escape all penalty and action and surveillance by the police? In principle, no prostitute should allow anyone to spend the night in the house. We need to have a registry to keep track of these women and an infraction of these obligations should be punished. The time has come, Monsieur le Prefet, to realize your dreams to better prostitutes, and to review and better all branches of your administration. The revision of laws regarding prostitution is justified by their actions and messes, and all us honest people are waiting for changes to happen. I respect you very much, Monsieur le Prefet, Your very humble and obedient servant.   (followed by a signature)

Full French Transcription:

           Enhardi par la permission que vous nous avez donnée de présenter dans nos rapports les observations que nous suggereraient [sic…] les remarques que nos observations journalieres [sic…] nous mettent à même de faire pour les améliorations désirables à apporter dans la repression [sic…] des vices qui sont plus ou moins sensibles dans tel ou tel quartier, je prendrai la liberté de vous en soumettre quelques unes sur une partie importante pour la police, qui n’excite nulle part d’aussi vives reclamations [sic…] que dans mon quartier, sur les filles publiques :

quoique l’expérience paraisse avoir malheureusement prouvé que dans une ville comme Paris la prostitution est un mal dont la répression totale – pourrait amener de Graves désordres, on n’en a pas moins senti à toutes les époques la nécéssité [sic…] d’y mettre un frein, et sur tout d’assujetir [sic…] à des mesures sévères de police la classe honteuse qui s’y livre ; depuis, que vous etes [sic…] àla tete [sic…] de l’administration, Monsieur le Préfet, sans doute il y a eu de Grandes améliorations, mais il reste encore Beaucoup à faire :

il sembled’abord que les premiers et Constants efforts de l’autorité* devraient tendre àdiminuer le nombre des prostituées, en augmentant les* difficultés quidoivent exister ; soit pour leur réception dans les maisons tolérées, soit pour leur inscription au Bureau à cedestiné ; on inscris une fille à 18 ans !! ne semble t-il pas extraordinaire, qu’une fille qui ne peut se soustraire à l’action de l’autorité paternelle, & quitter sa maison sans permission avant sa majorité qui est de 21 ans (art. 372 & 374 du Code Civil) qui pour motif légitime peut être enfermée àsa demande, puisse se prostituer à 18 ?

Ensuite, quelle précaution prend-t-on pour détourner de cette route empoisonnée la malheureuse qui s’y présente ? Combien ne s’y enfonceraient pas si à l’entrée elle trouvaient des conseils, des consolations contre unepremiere [sic…] faute ; une fille nedevrais etre [sic…] inscrite qu’apres [sic…] avoir tenté quelques moyens de la sauver ; le point n’est ici qu’indiqué, et pourrait facilement se developper [sic…] avec le moded’admission à l’inscription ; je ne parle pas non plus de ces maisons élevées autre fois par une religieuse philanthropie et connues sous le nom de Maisons de fillespenitentes [sic…], qui derobaient [sic…] souvent au vice des malheureuses, qu’une première faute y avait jetéeset [sic…] qui trouvaient ce que l’on ne trouve pas aujourd’hui, le moyen de faire un pas retrogrades [sic…]; plus tard, il s’enformera ; sous nos rois reparateurs [sic…], nous n’en pouvons douter ; occupons nous duvice qui éxiste [sic…} dans toute sadifformité, et qui appelle une prompte répression.

Pour ce qui existe si, ce qui n’est pas prouvé, les règlemens concernant les maisons de prostitution, sous tous ce que l’on a pu trouver de moins mal, il faudrait au moins quils fussent éxécutés :

D’abord, les filles publiques ne doivent pas se montrer le jour, et le soir une ou deux ou plus peuvent etre devant chaque porte du’ne maison de prostitution.

Sur le premier point, et je ne parle ici que de mon quartier, j’affirmerai quil y a chaque jour et continuellement des filles qui, avec une mise et des manieres qui décèlent leur intentions et profession, se promènent dela rue des - Bons enfans àla Barriere des sergens, stationnent dans le Cloitre St. honoré - dans les passages ; il y en a, en outre, tout autour de la rue deViarmer*, qui en plein jour, appelent les passans. il faudrait absolument enlever toute prostituée qui le jour servit dans la rue avec des intentions non équivoques, si on ne peut les empecher de sortir le jour, si dans nos mœurs actuelles on ne peut faire revivre les anciennes ordonnances qui leur assignait un costume particulier, on peut éxiger que leur mise soit décente, et àplus forte raison sevir contre la fille qui provoque ouvertement.

Pour le soir, si une enseigne est nécéssaire, une seule suffit, et il n’est pas besoin savoir sur pied toutes les prostituées dela maison qui avec une mise et des propos dégoutants insultent à la décence ; effrayent les meres de famille, et provoquent non seulement àla débauche, mais encore au tumulte ; et il n’est pas de soir quil n’y ait dispute et voie de fait ou cloitre St. honoré, dans les rues dupelican, de Grenelle, du Chantre, Pierre lescot, dela Bibliotheque, de Viennes &c*. Plus des septhuitieme des quérelles qui amènent des arrestations sont causées par les filles qui sont sur la voie publique, je puis en fournir une preuve Bien récente dont j’ai parlé dans mon rapport d’hier à l’excursion de la messe de minuit; étant chargé de rondes exterieures, pour le monistiere* de l'ordre, j’ai commencé par faire rentrer toutes les filles qui étaient sur leurs portes ; eh bien, chaque jour je trouve quelques personnes arretées dans mes postes, et dans la nuit en question, ou il y avait dix fois plus de monde dans les rues, pas une rixe n’a eu lieu, pas une arrestation n’a eté [sic…] faite.

ensuite, il faudrait encore forcer la fille qui sert d’enseigne àla porte du’ne maison de prostitution, à se tenir sur la porte et non la laisser promener ; j’ai entendu dire quelques fois, que si on ne mettais qu’une fille à une porte et qu’elle ne put Bouger, ce serait comme si il n’y en avait pas ; et le Beau mal quil y aurait, quand on arriverais a ce résultats ? Plus Cette Classe s'accroit, plus l’on doit s’appliquer à trouver des moyens pour la diminuer, on ne peut s'intéresser assez à leurs affaires, pour leurs faciliter les moyens d’arriver au succès, on serait tenté de croire, quil en est de l’accroissement des filles comme de l’accroissement d’une population qui demande des facilités en proportion pour le développement  de son industrie ; force encouragement pour le Bien, force entraves pour le mal, quoiquil en soit, il est certain que le soir les marchands de la rue St. honoré, depuis la rue de Bons enfans - jusqu'a celle de fons souffrent considerablement de la presence de ces filles qui promenent et stationnent devant leur porte dont elles defendent l’entrées à toute femmehonnête, trop heureux, si pas suite de leurs querelles, avec les mauvais sujets que leur presence attire, les carreaux de vitres de leurs boutiques ne sont pas cassés. Je crois donc, Monsieur Le Préfet, quil y a une urgence à revoir cette article des reglements concernant les prostituées, et qu’on ne pourra jamais s'opposer par de bonnes raisons à l'injonction qui devrait leur etre faite de ne rester qu'une ou deux en dehors de la maison qui les contient, et à ne jamais s'écarter du seuil de leur porte.

ensuite, je n’ai encore pu comprendre pourquoi une maitresse de maison de prostitution, une fille publique n'était pas tenue àprendre un registre, elles longent clandestinement, comme un logeur, un simple particulier est civilement responsable de torts qui peut causer un individu qui aurait couché chez lui une seule nuit, s’il ne la pas inscrit sur un registre ou s’il n’en n’a pas fait la déclaration? et une femme qui chaque nuit reçoit chez elle, le plus souviens, tout ce que la société a de plus dangereux a le privilege de les soustraire à l’action de l'autorité, àla surveillance, dela police !! en principe, une prostituée ne devrait laisser passer la nuit chez elle à aucun étranger, le meilleur moyens d’y parvenir ce serait de les forcer à avoir un registre se ày inscrire tout individu qui y voudrait coucher, l’infraction à cette obligation devrait etre suivie d’une forte correction administrative.

Le Moment est arrivé, Monsieur Le Préfet, ou le tranquille dont nous jouissons va vous permettre de réaliser le vœu que vous avez si souvent formé, de revoir successivement, pour les améliorer toutes les Branches de votre administration ; la révision du reglement concernant les prostituées est nécessitée par leur accroissement et leurs désordres ; elle est reclamée hautement par tous les Gens honnêtes qui l’attendent des administrateur tel que vous.


Je suis avec Respect

Monsieur le Préfet,


*dans la première photo la page est coupée et dans la deuxième le doigt de la femme couvre le mot.

*même chose qu’avant

*de Virâmes (?)

*etc. (?)

* monitoire, ministère, monastère (?)

TC

Creator

Unknown

Source

Les Archives de la Prefecture de Police

Date

1824

Format

pdf

Language

French

Identifier

DA221_Registre_No_1_Libby_223_226.pdf

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Rapport hebdomadaire, Monsieur le Préfet, Enhardi par la permission que vous m<br />
avez donnée de présenter...

Citation

Unknown, “Rapport hebdomadaire, Monsieur le Préfet, Enhardi par la permission que vous nous avez donnée de présenter dans nos rapports les observations que nous suggereraient [sic…] les remarques que nos observations journalieres [sic…] nous mettent à même de faire pour les améliorations désirables à apporter dans la repression [sic…] des vices qui sont plus ou moins sensibles dans tel ou tel quartier, je prendrai la liberté de vous en soumettre quelques unes sur une partie importante pour la police, qui n’excite nulle part d’aussi vives reclamations [sic…] que dans mon quartier, sur les filles publiques :,” A la Recherche des Femmes Perdues, accessed April 26, 2024, https://onprostitution.oberlincollegelibrary.org/items/show/10.

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